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Abidjan Zion Festival une célébration d’amour, de paix et de spiritualité

À quelques jours de la 3ᵉ édition de l’Abidjan Zion Festival, du 7 au 9 février sa promotrice Joanna Ursul partage avec Abidjan Planet les moments marquants des éditions précédentes, les spécificités de l’édition à venir, et ses ambitions pour le futur. Ce rendez-vous unique promet de célébrer le reggae tout en prônant des valeurs de partage, de spiritualité et d’unité.

Quel bilan faites-vous de la 2ᵉ édition ?
La 2ᵉ édition s’est tenue en pleine Coupe d’Afrique des Nations, transformant l’espace du festival en un véritable village CAN. Cet esprit footballistique a drainé une foule diverse, mêlant amateurs de reggae et supporters venus initialement pour suivre les matchs. Cette opportunité leur a permis de découvrir autrement l’AZK et, par extension, le festival.

Durant trois jours, la programmation s’est concentrée sur les talents locaux avec une sélection diversifiée, représentant différentes régions du pays. Des artistes confirmés comme Jim Kamson ont partagé la scène avec des talents émergents, tels que feu Général Dimitri, Jah Kalif, ou encore Laetitia N’Dri. Cette édition a été une réussite, notamment grâce à la mise en lumière de ces artistes rarement visibles sur les grandes scènes live.

Spyrow Fayaman

Le festival s’est déroulé conformément au timing prévu, dans une ambiance de partage et de bonnes vibrations. Nous avons également bénéficié du soutien du ministère de la Culture, qui nous accompagnera pour cette 3ᵉ édition.

Quelle sera la particularité de cette édition ?
Nous restons fidèles à notre vision initiale : faire d’Abidjan le paradis du reggae. L’objectif est de mettre en avant les talents, qu’ils soient en herbe ou confirmés, et de leur offrir une visibilité locale et internationale. Le festival permet également aux artistes d’actualiser leur parcours, facilitant leur participation à d’autres festivals.

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Cette année, 21 artistes se produiront sur trois jours, avec une programmation renouvelée et une répartition équitable des talents issus de différentes régions. Naftali, qui prépare un nouvel album, portera le festival avec ses messages d’amour et de partage.

Quelles seront les différentes articulations ?
Le festival débutera le 7 février, lendemain de l’anniversaire de naissance de Bob Marley (6 février). Trois jours de festivités seront placés sous le signe de la spiritualité, du renouveau et de l’amour. Au programme : le nayabingui, rituel connu de tous pour purifier l’atmosphère, des ateliers de dessin et d’animation pour les jeunes, un sound system, des concerts live, et une offre gastronomique variée.

Quel sera le thème de cette édition ?
Dans un contexte d’année électorale, le thème central sera la reconnexion avec le Tout-Puissant et la promotion de l’amour et de l’union malgré les différences.

Une vue intérieure AZK Live

Quels sont les principaux défis auxquels vous avez été confrontés les éditions précedentes ?
La première édition, programmée en décembre, s’est heurtée à une concurrence d’événements nombreux. En tirant les leçons de cette expérience, nous avons décalé le festival à février.

L’un des défis majeurs reste les coûts liés à l’organisation, notamment pour les répétitions et les cachets des artistes. Pour la 2ᵉ édition, la coïncidence avec la qualification de la Côte d’Ivoire a suscité un réel engouement, attirant un nouveau public grâce à l’intégration d’artistes d’univers musicaux variés.

Projection du festival dans cinq ans ?
Nous envisageons un festival au stade de l’université de Cocody, avec 20 000 participants et des artistes venus de toute l’Afrique. L’objectif est de promouvoir le reggae ivoirien et africain tout en mettant en valeur la commune de Cocody.

Quelle est l’actualité de l’AZK ?
L’AZK Live est devenu un espace culturel incontournable, proposant des concerts tous les week-ends et une programmation trimestrielle intégrant des artistes locaux et internationaux. Parmi les initiatives phares, citons le « Reggae Woman » pour la fête des mères et le « Reggae Art Beach, » destiné à soutenir les artistes sans moyens pour des séances studio.

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