Quand le Ramadan et le Carême se rencontrent

Le Ramadan, mois sacré des musulmans, débutera le 28 février, tandis que le Carême catholique commencera le 5 mars. Pendant plusieurs semaines, ces deux périodes de jeûne et de recueillement coexisteront.
Deux chemins, un même esprit de purification
Le Ramadan et le Carême catholique constituent des temps de renoncement, de prière et de solidarité. Pour les musulmans, le Ramadan impose un jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, accompagné de réflexions spirituelles et de gestes de générosité envers les plus démunis. Il représente l’un des cinq piliers de l’Islam.
Du côté catholique, le Carême s’étend sur 40 jours et prépare à Pâques, période durant laquelle on observe les trois P : Prière, Pénitence et Partage.
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En 2024, ces deux périodes ont déjà coïncidé. Le Carême s’est déroulé du 14 février au 30 mars, tandis que le Ramadan a débuté le 10 mars, et un chevauchement de plusieurs jours s’est produit. Ce phénomène a offert à de nombreuses communautés l’occasion de vivre un temps de recueillement commun et de mieux comprendre les pratiques de chacun.
Un temps propice au dialogue et à la fraternité
Dans un monde marqué par des tensions et des incompréhensions religieuses, cette coïncidence en 2025 pourrait encourager des rencontres et des moments de partage entre musulmans et chrétiens. Dans plusieurs pays, des initiatives interreligieuses pourraient voir le jour, comme des repas communautaires après la rupture du jeûne ou des conférences sur les valeurs communes de ces traditions.
Des actions de solidarité pourraient également se mettre en place, comme des collectes de dons ou des visites aux personnes en difficulté, illustrant ainsi l’esprit de fraternité qui unit les croyants.
Une invitation à la réflexion
Au-delà du respect des rites, cette convergence temporelle invite à une meilleure compréhension des pratiques et des croyances de chacun. Elle rappelle que, malgré les différences, la spiritualité demeure un puissant moteur d’union et d’espoir.
Pourquoi ne pas saisir cette occasion pour cultiver l’ouverture, la tolérance et le respect mutuel ? Dans une société souvent marquée par la division, ce temps de jeûne partagé pourrait devenir un symbole fort d’union et de paix.
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