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mercredi, avril 24, 2024
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Histoire des ballons officiels de la Coupe d’Afrique des Nations

Le football, en plus d’être un spectacle de compétition passionnant, est aussi une véritable vitrine de l’évolution technologique dans le domaine des équipements sportifs. Parmi ces équipements, le ballon rond, le cœur de l’action, un compagnon inséparable des joueurs sur le terrain. Voici pour vous, l’historique de l’évolution des ballons utilisés lors de cette prestigieuse compétition de football africain née il y a 66 ans. Un véritable voyage au fil des années !

2004
Fevernova par Adidas : Conçu par l’équipementier allemand Adidas, «Fevernova» était à l’origine le ballon officiel de la Coupe du Monde de Football 2002. Deux ans plus tard, il a été désigné ballon officiel de la 24è édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Tunisie.

2006
Teamgeist par Adidas : Le ballon Teamgeist a pris le relais en 2006. Tout comme «Fevernova» en 2004, il a initialement été conçu comme le ballon officiel de la Coupe du Monde 2006 avant d’être choisi pour la CAN la même année.

2008
Wawa Aba par Adidas : Fournisseur de longue date de la CAF, c’est en 2008 au Ghana, lors de la 26è édition de la CAN qu’Adidas a décidé de créer un modèle de ballon spécialement dédié à la compétition. L’expression wawa aba évoque la graine de l’abachi (arbre de la famille des sterculiacées), une graine à l’enveloppe particulièrement dure. En dialecte Akan, wawa aba symbolise la solidité, la robustesse et la persévérance.

2010
Jabulani Angola par Adidas : Il est inspiré par les couleurs jaune, rouge et noir du drapeau angolais. « Jabulani Angola » est composé de 8 panneaux 3-D, qui sont pour la première fois moulés. Cette création d’Adidas a suscité l’admiration pour son design unique et ses caractéristiques techniques avancées.

2012
Comoequa par Adidas : Avec sa sphère basée sur le design de Tango 12 (ballon de l’Euro), le nom Comoequa est inspiré de la rivière Como qui traverse les deux pays coorganisateurs de la CAN 2012 : le Gabon et la Guinée Équatoriale. Sa dominante jaune représente la «vibrante culture africaine» et les couleurs secondaires se réfèrent aux drapeaux des deux hôtes.

2013
Katlego par Adidas : L’édition de 2013 de la Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud, a été marquée par le ballon Katlego d’Adidas, qui a maintenu la tradition d’excellence de la compétition en introduisant des éléments novateurs. Le nom a été choisi par les internautes, et signifie en Tswani (dialecte sud-africain), «succès».

2015
Marhaba par Adidas : Adidas l’a surnommé «Marhaba», (Bienvenue, en Arabe) en pensant que la CAN se déroulerait au Maroc. Mais la compétition a finalement eu lieu en Guinée Équatoriale. Les couleurs du ballon se veulent représentatives de la diversité des paysages du continent africain, allant du ciel bleu azur aux dorées du désert du Sahara.

2017
Delta Hyperseam par Mitre : En 2017, la marque britannique Mitre, la plus ancienne productrice connue de ballons de football, prend le relais avec le ballon « Delta Hyperseam » lors de la 31è édition de la CAN au Gabon.

2019
Neo Pro par Umbro : la marque anglaise Umbro est entrée en scène en 2019 en Egypte avec Neo Pro. Un ballon de haut niveau, certifié par la FIFA pour être utilisé au plus haut niveau, il est doté d’une enveloppe extérieure en microfibres Teijin texturée pour une durabilité, une précision et une véritable fiabilité de trajectoire. Il a également une construction à cinq couches pour un rebond constant, et une conception de 14 panneaux cousus à la main avec des coutures scellées pour assurer une absorption d’eau nulle.

2021
Toghu par Umbro : Umbro a poursuivi son engagement auprès de la CAF en concevant Toghu pour la CAN 2021 au Cameroun en répondant « aux normes les plus élevées du jeu ». « Toghu » fait référence à un costume traditionnel multicolore et finement tissé, conçu pour les membres de la royauté dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.

2023
Pokou par Puma : Une création de l’équipementier allemand Puma. Le Ballon officiel de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire s’appelle «Pokou». C’est un hommage à Laurent Pokou, l’ancien attaquant vedette de la sélection ivoirienne qui a longtemps détenu le titre de meilleur buteur de l’histoire de la CAN. En seulement deux participations, l’homme d’Asmara a inscrit 14 buts. Inédit !!

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CAN: 66 ans d’émotions et de gloire

L’idée germe en 1954 à Berne en suisse lors d’un congrès de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Il est question de mettre sur pied une confédération africaine de football qui serait un point focal de l’instance suprême du football sur le continent. Deux années plus tard, soit en 1956, à Lisbonne au Portugal à un autre congrès de la FIFA, quatre pays africains prennent part aux discussions qui aboutiront à la création de la CAF. Il s’agit de l’Égypte, du Soudan, de l’Éthiopie et de l’Afrique du Sud. Le 8 février, sur les fonts baptismaux à Khartoum au Soudan, la Confédération africaine de football voit le jour. C’est l’Égyptien Abdel Aziz Abdallah Salem qui est choisi pour diriger cette nouvelle institution.

Évolution et réformes majeures
En 1957, la Confédération Africaine de Football (CAF) naît et inaugure sa première compétition continentale. Les quatre nations fondatrices ouvrent le bal, mais l’Afrique du Sud est exclue en raison de sa politique d’apartheid. Khartoum, au Soudan, abrite cette compétition à trois équipes, où les Pharaons d’Égypte s’imposent et remportent le trophée. En 1962, neuf équipes viennent enrichir le tournoi, le faisant passer de 3 à 12 participants. L’Éthiopie, pays hôte, s’impose. La compétition connaîtra sa première réforme en 1968. Elle a lieu désormais tous les deux ans jusqu’en 2012.
Au fil des ans, la CAN évolue. Le nombre de participants passe à 16 nations. Cette célébration du football continental connaît ainsi une croissance significative, s’affirmant comme une véritable institution du sport africain.
En 2008, d’autres réformes majeures sont initiées. Sous la présidence de Joseph Blatter à la FIFA, une proposition de déplacement de la CAN aux mois de juin ou juillet à partir de 2016 est avancée. Cependant, cette décision se heurte aux saisons des pluies dans plusieurs pays du continent. La CAN prévue en Côte d’Ivoire en sera un exemple palpable car elle sera décalée à janvier 2024 pour éviter les désagréments météorologiques.
En 2010, une autre proposition émerge pour modifier le cycle de la CAN, passant d’une périodicité biennale à une fréquence impaire afin d’éviter les chevauchements avec la Coupe du monde, organisée tous les quatre ans.
En 2019, une nouvelle réforme s’opère, augmentant le nombre d’équipes participantes de 16 à 24. Cette mesure est applaudie, offrant à de nombreuses nations l’opportunité de participer pour la première fois à cette compétition prestigieuse, marquant ainsi une nouvelle ère pour la CAN.

Trophées
De toute l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), seulement trois trophées ont été décernés. À l’origine, le trophée était en argent et portait le nom du premier président de la CAF, Abdelaziz Abdallah Salem. Depuis 1978, ce trophée est la propriété des Black Stars du Ghana, le premier pays à l’avoir remporté trois fois. Entre 1980 et l’an 2000, un nouveau trophée a été conçu, appelé le « Trophée de l’Unité Africaine ». Il était représenté par une pièce cylindrique avec des anneaux olympiques et une carte gravée du continent. Reposant sur une base carrée, il était orné de poignées triangulaires stylisées. La Côte d’Ivoire l’a remporté en 1992, mais il est revenu au Cameroun, triple champion en 2000. Depuis 2001 jusqu’à aujourd’hui, un trophée en or plaqué est en jeu. L’original de ce trophée a été conçu et fabriqué en Italie. Le Cameroun a été la première équipe à le remporter en 2002. Contrairement aux trophées précédents, celui-ci n’est pas destiné à être cédé. Chaque équipe victorieuse reçoit une réplique identique. L’Égypte, triple vainqueur, en a conservé une.

Héritage du football africain
Depuis la première édition du prestigieux tournoi continental, l’Afrique a vu émerger des talents indéniables. Nous en énumèrerons certains parmi eux…
Laurent Pokou, surnommé l’homme d’Asmara, a détenu pendant de nombreuses années le titre de meilleur buteur de la CAN après les éditions de 1968 et 1970. Son record de 14 buts, marqués lors de ces deux éditions de la compétition, n’a été battu que par le camerounais Samuel Eto’o trente-huit ans plus tard.

Fantamady Keita, ancien footballeur international malien, a brillé en terminant meilleur buteur de la CAN 1972 au Cameroun avec 5 buts à son actif.
Ali Abo Greisha, footballeur professionnel égyptien, a également marqué sa présence en participant aux CAN 1970 et 1974 avec l’Égypte, où il a accumulé 7 buts au total lors de ces deux compétitions.

Pierre Ndaye Mulamba, surnommé Mutumbula, a inscrit un record de 9 buts en 6 matches en 1974, lors de la CAN en Égypte, établissant ainsi le record de buts marqués en une phase finale de la compétition. Cette année-là, le Zaïre a remporté sa seconde CAN en triomphant en finale contre la Zambie.Thomas Nkono, surnommé l’Araignée ou le Capitaine de la Tanière, a laissé une empreinte dans l’histoire des gardiens de but, tant dans son pays qu’à l’étranger. Après ses performances remarquables lors de la Coupe du Monde 1982, il a finalement pris
le devant sur des figures emblématiques telles que Joseph-Antoine Bell et Jacques Songo’o. Il a été de l’expédition de 1984 qui a offert au Cameroun son premier trophée continental, et a été finaliste malheureux lors de la CAN en Égypte en 1986.

Essam El Hadary l’iconique gardien de but égyptien, demeure un monument qui a profondément marqué le continent africain grâce à son leadership, ses arrêts remarquables et surtout, ses nombreux titres. Il a brillamment remporté la Coupe d’Afrique des Nations à quatre reprises. De plus, il a été honoré à trois reprises en tant que meilleur gardien africain, en 2006, 2008 et 2010. En 2017, il est le joueur le plus âgé à participer à une CAN. En juin 2018, à 45 ans, il devient le plus vieux joueur à participer à une phase finale de Coupe du monde.

Kalusha Bwalya, le miraculé pourrait-on ainsi le nommer après le crash d’avion dans lequel ont péri ses coéquipiers en 1993. Ceux-ci ont embarqué dans un avion militaire à l’effet de disputer une rencontre de phase éliminatoire de coupe du monde au Sénégal. L’on se souvient que le capitaine des chipolopolo avait été retenu par les dirigeants du PSV Eindhoven, club hollandais dans lequel il évoluait. Plus tard Kalusha a dirigé la sélection nationale avant d’occuper le poste de président de la fédération où il brandira avec ses poulains le trophée de la CAN 2012. Ballon d’or africain en 1988, Kalusha fut également meilleur buteur de la CAN 1996 en Afrique du sud avec 5 buts.

Abedi Ayew Pélé a été plusieurs années durant meneur de jeu et capitaine de l’équipe nationale du Ghana. Il fait partie du onze qui a conduit l’épopée libyenne en 1982 et qui a offert aux blacks stars leur 4ème trophée.

Roger Milla de son vrai nom Albert Roger Mooh Miller figure parmi les joueurs dont la carrière est allée au-delà de 40 ans. Il a été le fer de lance de l’équipe national du Cameroun menant son équipe vers des succès mémorables. L’on a encore sa façon unique de célébrer ses buts esquissant des pas de Makossa autour du poteau de corner. Sa vivacité, son habileté et sa détermination ont marqué les esprits et ont fait de lui une figure légendaire du football même après sa retraite. Il est considéré comme le joueur de champ de plus de 40 ans à avoir participé à un match de coupe du monde. Entre 1973 et 1994, Roger Milla a accumulé 101 sélections et marqué 36 buts. De plus il a remporté les éditions 1984 et 1988 de la CAN, ajoutant ainsi des chapitres glorieux à son héritage footballistique.

Jay-Jay Okocha, de son vrai nom Augustine Azuka, était un milieu de terrain offensif des super Eagles du Nigéria. Il a marqué son époque par ses prouesses techniques exceptionnelles, sa maîtrise du dribble, sa vision du jeu et sa capacité à marquer des buts spectaculaires.
Il enregistre 73 sélections et 14 buts marqués entre 1993 et 2006 avec à la clé une CAN en 1994.

Doctor khumalo, de son vrai nom Théophilus khumalo évoluait au poste de milieu offensif. Il a inscrit le but de la victoire en 1992 contre le Cameroun sur penalty. C’était le premier match international de l’Afrique du sud depuis la fin de l’apartheid. Quatre ans plus tard, il fait partie de l’effectif qui a remporté le trophée à domicile face à la Tunisie en 1996. Il a joué la majorité de sa carrière pour Kaizer Chiefs, l’un des clubs de football les plus emblématiques d’Afrique du Sud.

Rabah Madjer, est considéré comme le deuxième plus grand joueur maghrébin de tous les temps, juste derrière Lakhdar Belloumi. Sa renommée repose sur sa qualité technique exceptionnelle, sa précision dans les passes et ses dribbles hors pair. Évoluant en tant qu’attaquant pour l’Algérie, il a laissé sa marque dans l’histoire du football.
Il a porté le maillot de l’équipe nationale à 86 reprises, trouvant le chemin des filets 28 fois. En tant que capitaine de l’équipe d’Algérie, il a mené son équipe à la victoire lors de la CAN 1990, marquant ainsi la première victoire de son pays dans cette compétition prestigieuse. Sa carrière a pris fin après la CAN 1992, où l’Algérie a été éliminée dès le premier tour.

Hossam Hassan est l’un des meilleurs joueurs égyptiens de l’histoire. Il détenait le record du nombre d’apparitions en maillot national égyptien (176 matchs) avant d’être détrôné par son confrère Ahmed Hassan. Toutefois, il conserve encore le record de nombre de buts inscrits sous cette tunique (176 sélections, 69 buts). Hossam Hassan a remporté la CAN en 1986 et en 1998. Sa capacité à marquer des buts et à influencer le jeu a été cruciale pour le parcours des pharaons. Il a continué à jouer jusqu’à l’âge de 41 ans, prenant sa retraite en tant que joueur actif en 2007avant d’entamer une carrière d’entraîneur.

Samuel Eto’o fils, attaquant camerounais emblématique, demeure à ce jour le meilleur buteur de la CAN, avec un total impressionnant de 18 buts, dépassant ainsi feu Laurent Pokou dans les annales de la compétition depuis 2008. Il remporte avec le Cameroun deux CAN (2000 et 2002). Il est aujourd’hui président de la fédération camerounaise de football.

CAN 2023 : Entretien avec M. Kouakou janvier

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À l’aube de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, plongeons au cœur de l’organisation de cet événement majeur avec M. Kouakou Janvier, Chef de département de la billetterie du COCAN. Dans cette entrevue, découvrez les stratégies révolutionnaires et les défis passionnants liés à la distribution des billets, un aspect crucial pour garantir l’accessibilité, la sécurité et l’inclusivité de cette compétition prestigieuse.

Quels sont les canaux de vente des billets d’accès aux stades ?

La vente de ticket se fera soit en ligne à travers le site (www.can2023-ticket.com) ou encore de manière physique à travers plusieurs points de vente dans le pays.

Quel bilan faites-vous de la vente de billets en ligne ?

C’est un succès énorme. Il est vrai qu’en ce moment les populations se ruent sur les points de vente, mais il faut relever qu’il y a davantage de mouvement sur la vente en ligne. Hier par exemple (NDLR- interview réalisée le 19 décembre 2023), nous avons fait un jet de billets qui ont été achetés en l’espace de quelques heures.

Quels sont les critères de choix des points de vente de billets physiques ?

Le choix des points de vente des billets incombe au gouvernement qui a voulu qu’on travaille en partenariat avec des entreprises d’Etat notamment la poste de Côte d’Ivoire. Nous avons ajouté deux autres opérateurs privés qui ont pour habitude de commercialiser les billets pour des concerts notamment les supermarchés Playce et Cosmos. Il faut toutefois noter que ces entreprises ont effectué la démarche en venant vers nous en nous permettant d’installer nos box de vente.

Toutefois, vous constaterez que les points de vente sont des bureaux de poste, des mairies, des sous-préfectures ou préfectures.

Certaines personnes ont décrié le fait que toutes les communes ne soient pas dotées de point de vente. Qu’en dites-vous ?

Il faut dire que l’information n’est peut-être pas passée parce que pour la commune d’Anyama qui jouxte le stade d’Ebimpé, nous avons deux points de vente notamment à la poste et à la mairie. Idem pour la commune d’Abobo. Aucune commune n’a été oubliée. Figurez-vous que pour la ville d’Abidjan, nous avons 34 points de vente rien que pour les deux stades. Nous avons travaillé pour qu’il y ait au moins deux points de vente dans chaque commune.

Combien de billets une personne peut-elle acheter ?

Il y a dans un premier temps, le match d’ouverture pour lequel une personne est habilitée à n’acheter que 4 billets. Pour les autres matchs, une personne peut aller jusqu’à 6 billets et jusqu’à 30 billets pour l’ensemble de la compétition. Il faut préciser que dans une famille, chaque membre peut prendre 6 billets. Toutefois, il faut savoir que c’est celui dont le nom figure sur le billet qui en est responsable s’il arrive qu’on les retrouve sur le marché noir.

Avez-vous agréé des revendeurs ?

Le Cocan n’a agréé aucun revendeur. Il n’a aucun partenaire pour la revente de billets. L’achat de billet de fait via deux canaux que nous contrôlons de bout en bout avec la CAF. Il s’agit de la vente en ligne et de la vente physique.

Même dans les bureaux de poste, ce sont des agents recrutés par le Cocan qui seront chargés de la vente. D’ailleurs, toutes les personnes qui commercialiseront des billes aux abords des stades doivent être dénoncées et seront poursuivies.

Qu’est-ce qui explique que le prix des billets à Abidjan diffère de celui des autres villes ?

Une étude a été faite avant tout. De celle-ci, il est ressorti que les populations d’Abidjan n’ont pas le même niveau de vie que celles des villes de l’intérieur du pays. Tout a été fait dans le souci de permettre à ces populations ayant une faible bourse de pouvoir se rendre au stade et savourer ces moments de football. Sur cette base, le gouvernement et le COCAN ont sorti une offre étudiée qui en plus est inclusive. Les billets pour le match d’ouverture vont de 5000 FCFA à 15.000 FCFA et ceux de la finale de 5.000 FCFA à 20.000 FCFA à Abidjan.

Quant aux villes de l’intérieur, ce sera de 1.000 FCFA à 15.000 FCFA. Sans oublier qu’il y aura des billets qui seront vendus à 2000 FCFA, donnant droit à deux rencontres consécutives.

Des billets seront-ils disponibles aux abords des stades ?

Non, aucun box ne sera installé aux abords des stades. Selon la règlementation de la CAF, il est interdit de vendre des billets aux abords des stades. C’est pour cela qu’avec la police nationale, nous allons déployer des agents tout le périmètre du stade dont la mission sera de mettre aux arrêts systématiquement toute personne se livrant à la vente de billets. D’ailleurs, il est inscrit sur le billet ‘’A ne pas vendre’’. Les billets sont nominatifs et les places également. Une véritable innovation. On a déjà fait des matchs test et les ivoiriens ont commencé à comprendre. Cela permet de situer les responsabilités.

Avez-vous déployé les moyens pour endiguer la contrefaçon ?

Le billet physique comporte au moins 6 niveaux de sécurité. Nous savons reconnaître nos billets. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous exhortons les populations à ne pas acheter de billet dans la rue. Il faut même dénoncer ceux qui s’adonneront à la vente dans la rue. Les billets étant personnalisés, si d’aventure nous retrouvons un billet au marché noir, cette personne répondra de ses actes. Il faut acheter son billet dans un point de vente ou le prendre en ligne. Si par extraordinaire le billet acheté via les canaux légaux sont faux, cela sera de notre responsabilité. Mais rassurez-vous, tous nos billets sont authentiques.

Une personne vivant à Abidjan, peut-elle se procurer un billet pour l’une des villes hôtes ?

Toutes les personnes qui voudront suivre des matches dans l’une des villes hôtes devront se rendre sur place pour s’acheter un billet physique ou alors, faire l’achat en ligne qui lui ne nécessite pas d’être présent.

Tous les billets sont-ils mis en vente en ce moment ?

Non, pour l’heure, ne sont disponibles que les billets du match d’ouverture et ceux des matchs de poule. Après, d’autres billets seront mis en vente. Mais, il faut relever que des entreprises ont quant à elles réservé leurs billets depuis le match d’ouverture jusqu’à la finale.

Des personnes peuvent-elles se regrouper pour des réservations de billets ?

Ici, il y a la question de la responsabilité. Un groupe d’amis n’étant pas constitué en une entité morale, à l’instar d’une entreprise ne peut hélas pas prétendre à un achat groupé.

Quel est le recours pour un billet égaré ?

Deux options s’offrent à vous. La première c’est d’acheter un nouveau billet. La seconde c’est de se rendre dans un commissariat à l’effet d’effectuer une déclaration de perte. Muni de ce document, vous appelez le 2023 qui est un call center où des instructions vous seront données. Ce qui aboutira après un contrôle à la remise d’un duplicata de billet dont l’impression vous sera facturée.

Y a-t-il des corps de métier qui seront exemptés de billets d’accès ?

Rassurez-vous, pour cette compétition, aucun accès ne sera gratuit. Même nous les agents du Cocan payons plein pot nos billets. Idem, pour les agents de la CAF, la primature et même la présidence de la république. Seules les personnes munies d’accréditations auront accès aux stades gratuitement.

Quelles sont les innovations majeures pour cette édition ?

-C’est une grande première ce qui se passe en matière de billetterie à l’occasion de cette 34ème édition de la CAN. Aujourd’hui c’est la toute première fois pour la CAF d’avoir un tel dispositif technologique pour la gestion de sa billetterie. C’est une fierté pour la Côte d’Ivoire d’avoir proposé un cahier de charges d’un logiciel validé par la CAF. Si tout marche comme souhaité, les autres éditions emboiteront le pas avec la billetterie hybride car de toutes les éditions, la vente de billets n’a toujours été que physique. Nous sommes dans un dispositif technologique bien outillé où on ne manipule pas le cash. Ce qui offre une meilleure traçabilité, ce qui sous-entend la sécurisation des billets physiques et aussi des fonds.

-Les fans zones cette édition seront différentes des précédentes. Nous mettrons en place une plateforme gratuite. Il suffira tout simplement d’inscrire son nom et prénom, son numéro de téléphone ainsi que sa commune de résidence. Après quoi, le requérant recevra un QR code par mail ou via WhatsApp. Une fois sur place, nos équipes scanneront ce QR code et un bracelet vous sera remis, officialisant votre présence à un fan zone. L’objectif étant de maitriser le flux de personne et surtout de pouvoir agir promptement en cas de sinistre.

Nous aurons 6 fans zones. Deux à Abidjan (Koumassi agora et Yopougon complexe Jesse Jackson), Yamoussoukro (place Jean Paul 2), Bouaké (place de la paix), Korhogo et San Pedro. Ces fans zones seront sous l’entière responsabilité du COCAN contrairement aux villages CAN qui eux seront l’affaire des opérateurs privés et seront localisés dans des villes qui n’accueilleront pas le tournoi.

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Meta dévoile son « Bilan de l’année 2023 »

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Meta a publié aujourd’hui sa rétrospective de l’année 2023 qui retranscrit ses investissements et ses initiatives clés en Afrique subsaharienne.

Présentée à travers une infographie, cette rétrospective met en avant les étapes et les accomplissements phares de Meta dans la région, renforçant ainsi ses investissements continus et son engagement en faveur de l’Afrique subsaharienne.

En mettant l’accent sur les liens entre les différentes communautés, le renforcement de l’écosystème des créateurs de contenu et la stimulation de l’innovation, Meta a orienté ses ressources de façon stratégique vers des initiatives qui s’alignent avec sa mission principale ; celle d’outiller les utilisateurs afin de leur permettre de construire des communautés et de rapprocher le monde.

« Tandis que nous faisons état de l’année écoulée, nous sommes ravis d’annoncer nos principales réalisations et investissements en Afrique subsaharienne », déclare Kezia Anim-Addo, Directrice de la communication en Afrique, Moyen-Orient et Turquie, chez Meta. « Nous demeurons engagés au service du continent africain et nos faits marquants de l’année 2023 renforcent une partie de l’impact que nous avons pu créer, notamment en soutenant les écosystèmes croissants des créateurs de contenu et en construisant des communautés grâce à la technologie ».

Parmi les projets phares de la rétrospective 2023 de Meta comptent :

  • Creator Lab Live : Lancement de Creator Lab Live, un programme éducatif unique en son genre destiné aux créateurs de contenu au Nigeria, au Ghana et en Afrique du Sud, dont l’objectif est d’inspirer leur créativité, d’encourager un écosystème digital positif et d’établir des liens au sein de la communauté des créateurs de contenu en toute bienveillance.
  • Instagram Creators x Brand Academy cours nano: Lancement d’Instagram Creators x Brand Academy en Afrique du Sud, en partenariat avec Red and Yellow (Ecole de Commerce d’Arts Créatifs), un cours de courte durée visant à enseigner les meilleures pratiques aux créateurs de contenu, aux futurs créateurs de contenu et aux différentes marques.
  • « Made by Africa, Loved by the World » : Annonce de l’édition « Etoiles Montantes » de la campagne « Made by Africa, Loved by the World » visant à amplifier les voix et les histoires de huit jeunes talents émergents à travers l’Afrique qui ont su asseoir leur présence globale, changeant ainsi la façon dont l’Afrique est perçue sur la scène internationale, notamment à travers le lancement du défi Instagram #AfricaMade Reels.
  • Chaînes WhatsApp : Lancement d’une série de contenus en collaboration avec des créateurs locaux en Afrique subsaharienne afin de présenter aux utilisateurs les nombreux avantages des chaînes WhatsApp.
  • EbaSafeOnline : Lancement d’une bande dessinée éducative sur la sécurité des jeunes, en partenariat avec la librairie en ligne sud-africaine Ethnikids. Intitulée #EbaSafeOnline, celle-ci est la première du genre et est disponible dans 11 langues officielles de l’Afrique du Sud.
  • Sécurité et bien-être des jeunes : Organisation d’une semaine dédiée à la sécurité et au bien-être des jeunes en Afrique du Sud, avec la participation de plus de 300 jeunes, parents, éducateurs et décideurs politiques, afin d’éduquer et d’informer les jeunes et les parents sur les outils de sécurité de Meta.
  • My Digital World : Accueil d’un forum sur la maîtrise des outils du numérique pour la consolidation de la paix en Éthiopie afin de discuter du rôle du numérique dans la promotion de la paix et d’annoncer l’expansion de My Digital World, un programme qui vise à fournir aux jeunes des informations et des compétences pouvant les aider à s’épanouir dans un monde de plus en plus connecté.
  • African XR Realities Lab : Partenariat avec Electric South pour lancer l’African XR Realities Lab, un programme d’incubation regroupant huit prototypes de réalité étendue (XR) tirant parti de diverses technologies immersives.
  • Meta Connect 2023 : Lancement d’une campagne numérique en collaboration avec des créateurs nigérians afin de produire du contenu captivant en prévision de la conférence annuelle Meta Connect.

Abissa 2023 : enracinée dans la tradition

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L’Abissa est une fête traditionnelle du peuple Nzima pour célébrer la nouvelle année. Elle se déroule dans les villes de Grand-Bassam et Tiapoum ainsi que les villages de Nouamou, N’guié et Eboinda en Côte d’Ivoire et a lieu d’octobre à novembre.

Immersion chez les peuples de l’or

Hello, hello la team ce mois nous serons au cœur du palais de BASSAM !  C’est avec or et parure que nous avons eu la chance de vivre l’ABISSA 2023. Comme le dit un proverbe «NZIMA SE YE KPALE A, E YE MAN EHOUN.É Ï TANE A, EYE MAN EHOUN» Ce qui signifie ‘’Si tu fais bien quelque chose, ou si tu la fais mal, c’est pour toi que tu le fais, non pour quelqu’un’’.

Pour ce numéro spécial de Décembre nous allons bien faire les choses avec nos touristes et aussi avec vous.  Nous vous plongeons dans le folklore de la fête culturelle NZIMA.

Origine du peuple NZIMA

A l’origine, le peuple N’Zima communément appelé «Apollo» serait venu du Ghana voisin, habiles commerçants, nombreux et forts,  avec les explorateurs et administrateurs des anciennes puissances coloniales, notamment les Anglais, les

Portugais, les Hollandais et ensuite les Français.

Selon feu Le cinéaste Roger Gnoan M’Bala, premier conseiller de Awoula Amon Tanoé, roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, le peuple a eu des contacts très poussés à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

Ils pratiquaient le commerce intérieur ou marché intérieur, appelé Ebonougoua et Egnuanzougoua en langue locale et qui signifie marché intérieur ou marché entre nous.

Les N’Zima vendaient un peu de tout : Ie tabac, le sel, les pagnes, la liqueur, et des serviettes. En outre, poursuit-il, il y avait parmi eux des planteurs de cocotiers.

Ce peuple a vécu intimement avec les autres peuples, ce qui a donné un métissage massif avec les colons français et les ressortissants de la sous-région.

Le peuple N’Zima doit son évolution à ce brassage. 7 (sept) familles sans frontières;

«Le peuple N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire est hiérarchisé. Et cette hiérarchisation est précise. Les N’Zima ont plusieurs institutions. A savoir l’institution des familles, de l’Abissa et de la chefferie royale.

Au-dessus, il y a le roi qui est élevé par les chefs des familles.

Le roi a toujours sous son autorité des chefs de village», explique Gnoan M’bala. Il poursuit, «en dehors de cela, iI y a des pratiques que les N’Zima ont codifiées comme le mariage, le décès. Toutes ces institutions renferment les aspects culturels et politiques. Au niveau de l’institution des familles, il y a sept grandes familles ou sept clans, qui forment une entité N’Zima». On a les Alonhomba qui ont pour symbole le raphia et la calebasse, c’est le siège régnant à Grand-Bassam.

Les N’Djuaffô ou les Ahua ou encore les Mahilé : ils ont pour symbole le chien et le Feu ; les Azanhounlé ont pour symbole l’igname et tout ce qui pousse sur la terre. Les Adahounlin ont pour symbole la graine palmiste et le perroquet. Les Ezohilé ont pour symbole l’eau, le riz et le corbeau. Les N’Vavilé quant à eux, sont les propriétaires de l’Abissa. Les Mafilé ont pour symbole l’or. Toutefois les Mafilé et N’Vavilé ont les mêmes origines. Dans la vie courante ces deux familles sont toujours ensemble précise le cinéaste, Chaque famille, indique le premier conseiller du roi, à son symbole, son organisation interne et porte un nom singulier.

Le trône ou Aboussouan bia ne pose aucun problème. Chez les N’Zima, il n’y a pas de distinction de localité. Un N’Zima est un N’Zima. Il est régi par sa famille quel que soit l’endroit où il se trouve. C’est à l’intérieur des familles que tout se passe. Si au niveau des familles un problème quelconque ne trouve pas de solution, on l’expose au chef et dans le pire des cas au roi. A son niveau le jugement est sans appel. Ainsi, dans la société traditionnelle N’zima, le roi est le chef des 7 familles, le patron de ce peuple. Ces liens de familles s’étendent en pays Abouré et Baoulé, poursuivant, Gnoan M’bala indique que les N’vavilé ont découvert l’Abissa. A cet effet, tous les rites qui s’y déroulent relèvent de cette famille et de leurs enfants. Chaque famille est autonome. II y a la famille intérieure, à l’intérieur de laquelle se gère l’héritage et la famille extérieure qui forme la grande famille.

Elle se retrouve pendant les funérailles et autres grands événements.

Toutes les 7 familles sont à Grand-Bassam et se réunissent tous les mois pour accomplir le rite qu’on appelle Aboussouan Kpangny. La famille n’a pas de frontière. Chose qui fait la capacité et la force des familles.

Toutes les 7 familles réunies forment le peuple N’Zima dans sa globalité.

Place à la Cérémonie

Abissa c’est l’événement culturel le plus attendu, pour ne rien rater et vivre une

expérience nous avons embarqué avec David et ses touristes venus des quatre coins du monde pour être acteur principal de l’abissa. Nous l’avons vécu en deux événements notamment la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, the final show.

Samedi 4 novembre 2023, le rideau est tombé sur l’édition exceptionnelle de l’Abissa 2023. Nous avons eu l’insigne honneur de participer à cette rencontre culturelle emblématique, aux côtés des figures politiques de Grand Bassam, dont le Maire Jean-Louis Moulot, et toutes les autorités royales, nos yeux furent remplis de joie et d’admiration pour la beauté du palais mais aussi le spectacle des allées et venues des groupes de famille tous aussi beaux les uns après les autres.

Pendant une semaine inoubliable, les habitants et les touristes ont vibré au rythme envoûtant de l’Abissa, une célébration folklorique d’une beauté captivante.

Hommes et femmes parés de tenues majestueuses, un Roi rayonnant, une

atmosphère de liesse générale – l’Abissa a véritablement tenu toutes ses promesses, préservant ainsi le coeur pulsant de la culture N’Zima.

Deux aspects majeurs de cette célébration ont particulièrement retenu notre Attention.

L’Abissa : Un Moment de Catharsis Sociale. Au sein de cette communauté, l’Abissa marque la transition entre deux années, offrant l’opportunité d’exprimer les frustrations et d’aplanir les tensions.

Au cœur de cette célébration réside une forme de critique sociale, où la population émet des avis sur les actions des différentes familles et du Roi lui-même. Cependant, cette critique, empreinte d’un esprit festif, se déroule avec le plus grand respect envers la dignité de ceux qui sont critiqués.

Elle s’exprime de manière mesurée et ordonnée, souvent accompagnée d’une touche artistique apportée par des chansonniers en uniforme. Ces moments illustrent des modèles de gestion des conflits que notre pays pourrait avantageusement s’approprier.

L’Abissa : Une École à Ciel Ouvert sur la Culture

En participant à l’Abissa, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la manière dont cette célébration parvient à préserver son authenticité au milieu d’une modernité effrénée qui menace nos pratiques culturelles. La réponse réside dans la compréhension du peuple N’Zima : une connaissance non transmise de génération en génération risque de disparaître. Ainsi, pour perpétuer leurs traditions, ils mettent l’accent sur la transmission.

La danse Abissa, rythmée par des pas cadencés et une gestuelle millimétrée, va bien au-delà du simple plaisir de danser, véhiculant des messages significatifs.

Chaque soir, une école de danse à ciel ouvert offre aux plus jeunes l’opportunité d’apprendre les codes sous la direction de maîtres-danseurs.

La fête de réjouissance de clôture de l’Abissa

La fin d’une chose vaut mieux que son commencement, dixit un grand penseur

ivoirien. Ce proverbe traduit toute la joie et l’émotion qui nous animent après une semaine en immersion dans le pays profond NZIMA, car la fête de l’abissa a un effet carnavalesque et une ambiance assurée par les populations car il s’agit du nouvel an. C’est l’Apothéose ! Nous voilà encore sur la route de BASSAM pour vivre les derniers jours de l’ABISSA.  DAVID a, à cet effet mis en place une offre weekend ABISSA pour mieux savourer les instants folklores et ambiance de l’abissa. La journée du samedi c’est la journée du golden.  Il est 8h à notre arrivée sur le site toute l’organisation est mise en place pour annoncer la sortie du roi.

10H : entrée du roi et de la reine dans l’Abissa, présentation des sept familles NZIMA accompagné de danses de cohésion entre les familles puis cérémonie de procession de clôture de l’Abissa. Après le défilé du roi, place à la fête avec les costumes et des hommes déguisés en tenues de femmes, des femmes en parure et vêtements traditionnels et les filles en tenues de princesses, nous vivons ces moments comme un carnaval en pleine rue de Bassam sans oublier le maquis géant et les différents restaurants sur place qui proposent une large gamme de mets locaux .

19H : toujours dans l’ambiance nous découvrons une variété d’artistes et de groupe de famille et communauté pour présenter leurs richesses. Épuisés, nous décidons de regagner notre hôtel afin de nous reposer et revivre le lendemain la scène finale.

Jour 8 (dimanche) dernier jour de l’ABISSA : L’Ewoudolè (cérémonie d’au-revoir de l’Afantchè, la divinité du pardon de l’Abissa), et le Bouakèzo (bain de purification du roi) ; présentation des voeux au roi et message de nouvel an du roi. Nous étions heureux ainsi que les différents touristes d’avoir effectué le déplacement pour ces beaux moments de communion et d’échanges culturels. Pour immortaliser  le moment, nous décidons pour la photo de famille de mettre nos beaux visages aux signes de l’abissa,  des dessins à base d’argile et de traits akan pour montrer notre appartenance à la culture nzima.

C’est ainsi que cette danse atypique est transmise de génération en génération, préservant ainsi la richesse culturelle des N’Zima.

En conclusion, nous saluons les organisateurs de l’Abissa Grand-Bassam pour avoir offert une célébration aussi riche en traditions et en enseignements culturels.

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